Même élan même flamme
Bien au - delà des sons
__________________________________________________________...qui ne sont que des échos,
ceux lointains de notre passé.
Tu me consoles,
Maîtresse de mon cur,
ma Bien-Aimée,
en me parlant ainsi.
Tu menlèves toute rancur
que jaurais pu, envers toi,
avoir nourrie, bien malgré moi.
La faute de nos douleurs
ne revient quà la vie
qui a séparé nos routes,
qui a défait le lien,
qui nouait nos mains.
À quoi bon invoqué le passé,
puisque, au fond de nous,
lamour veillait de son il doux,
pendant tout ce temps où chacun
ségarait dans son chagrin.
Nous voilà enfin,
et de nouveau,
lun contre lautre,
sentant, dans la fraîcheur du soir,
chanter nos communs espoirs.
Voilà que lon se retrouve,
ta chair chaude à la mienne collée,
dans cet hôtel minable et désolé.
Malgré les ans,
malgré les années,
il me semble que ce nest quhier
que lon sest quitté.
Approche ton visage de moi,
que je le reconnaisse
du bout des doigts.
Que je dessine chacun de tes traits
Que je les enfouisse dans ma mémoire,
que je sache si toujours il mest familier,
ce visage que jai tant couvert de baisers.
Toi qui voit le mien,
me diras-tu si tellement
jai changé?
Me le diras-tu en toute franchise?
Dis-moi, mon amour,
ce que mon cur veut entendre.
Parle-moi, je veux encore écouter
le chant de ta voix...
Yves
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