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Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé mercredi 02 février 2005 - 14h46: | |
(D'après "Deuxième à pic", n°14, de T.L.B.) O tambourin berce-moi tambourin perce ô tambour perce le monde tambour mène la ronde la ronde des peaux qui fondent de la glace qui s'ouvre aboli l'instant voici l'inondation promise le vol éternel sur les neiges amoncelées comme des journées et je veille et je vole sur le monde à mes pieds ô confraternité des âmes le vent m'appelle à d'étranges chansons de haute geste l'eau ruisselle maternelle sur les mille genèses ici plus qu'ailleurs les astres entr'ouvrent leurs lèvres l'horizon dit à qui l'entend son immortelle symphonie et jette sa poignée de bijoux le grand-père à tête de feu à qui se soumet d'antique mémoire la terre très rebelle ce miroir d'argent fier dont les enfants en quelques brassées revisitent les abysses atomiques où ils ont été animés au gré des vents secoués de promesses magiques sous la main d'azur et ce n'est là que l'écran d'un dimanche d'astre généreux tirant sa coupe au point d'orgue d'une aube enthousiaste mais le dynamisme s'essouffle et je me perds il me faut la rencontre de quelque être le voudras-tu tambour ô tambourin le permets-tu las! de glace est cet espace onirisme sans fin le lointain qui rougeoie goule de sang mâchoire des banquises vous broierez mon coeur et me réveillerai peut-être dans le boyau du monstre Chronos aux yeux de minuit! |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé mercredi 02 février 2005 - 16h46: | |
(Hé ! Non ! ce gd-père à tête de feu, etc.) J’aime cet appel et ces rappels qui vont d’un bout à l’autre du texte, d’un bout à l’autre de la vision. Chronos, oui. Il nous dévore tous, avec persévérante cruauté, le monstre. |
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