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Minella (Minella)
Identificateur : Minella
Inscrit: 8-2006
| Envoyé lundi 14 août 2006 - 21h19: | |
Un temps morose s'abat sur nos âmes accablées de remorts sans raison, fige les quelques idées dans un mirage de sensations. A l'arbre qui s'éfeuille d'un été endormi, à cette rose d'hivers au cimetiére de l'oublis, à la caresse du vent qui fouète les plus sensible, au crachin qui assaillit de ses mots inaudibles. Et le soleil qui surveille, entouré de néant, ses hôtes au bois dormant. Il s'éloigne, attisé par l'ailleur, l'autrement, laissant à ces parasites divergeant le soin de conduire l'enterrement. Toute vie s'éteint sous le gèle du vent et laisse une faible étreinte au long règne du temps. Ils pointent leurs nez à travers les nuages assombris, nos morts de l'hivers qui l'été vocifèrent dans l'oublis, les feufolets de quelques cerceuils ensevelis, sous la terre froide de nos pensées à l'agonie. Dans la beauté nue de la vie, les masques tombes, l'hummanité ment à sa mie ses frasques immondes. Et les muses qui d'origine voyagent nos esprits tel une danse sous la mélodie de l'inspiration, ne s'en tiennent plus qu'à une seule âme quand se tourne la page des saisons. C'est une première, soyez franc,ça vaut le coup de continuer? |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé mercredi 16 août 2006 - 14h40: | |
Personnellement j'ai aimé, on se laisse couler dans l'ambiance, et la rodondance des sons rend la lecture plaisante et les images fortes, De toute façon, dans tous les cas, à quelqu'un qui écrit, je dirai toujours de continuer...et dans ce cas précis, en plus, j'aime bien, alors... |
Minella (Minella)
Identificateur : Minella
Inscrit: 8-2006
| Envoyé jeudi 17 août 2006 - 13h52: | |
merci, j'ai toujours eu beaucoup de mal à communiquer mes textes, ça me fait plaisir de savoir qu'ils pourraient plaires...en dehors des fautes d'ortographes et de constructions! |
Minella (Minella)
Identificateur : Minella
Inscrit: 8-2006
| Envoyé jeudi 17 août 2006 - 14h08: | |
En d'autre termes: J’ai besoin d’écrire sous ma vrai nature, avouer à mes mots la profondeur d’une âme, souffrir le papier qui imbibe cette haine, celle d’une pointe de stylo qui pleure mes désespoirs. Écrire pendant des heures sans chercher à comprendre, vider l’esprit aveugle qui me rend souvent sourde, cracher mes remords en agressant les feuilles du regret d’exister. Mes doigts serrent bien trop fort se crayon torturé, sûrement par peur de perdre ce qui m’a inspiré, sous la violence, le poids, il finis par céder, il dévoile mon âme sur des pages à tourner. Ces doigts blessés d’inconscience, déchirés de stress intense, plus pervers qu’un regard injecté, dans la douceur qu’on me connaît. Du sang sous mes dents fusillées de malheur incompris. Douleur qui rappelle que la vie n’est autre qu’un mal lattent qu’on se doit d’accepter. Tremblement d’une caresse qui fait ressentir à sa plume grinçante, ce qu’un corps à lui seul ne pourrait faire comprendre à quelques inconsciences. Liberté d’une expression démoniaque sous un ciel de tristesse insomniaque. Honte de n’être que soit même, assaillis de souvenirs haïssant, trahison d’un sourire mentit, réceptacle d’une résonnante empathie. Résumé par une simple folie à travers des phrases incompréhensibles. Au fond d’un ventre creux d’espoir, l’angoisse. Je respire douloureusement, j‘existe. Et pourtant consciente d’exister, une question; cette lame qui réouvre la plaie et qui torture la chaire, sentir la douleur sous les cris du fusille aiguisé, cette aiguille infectée, cette balle incrustée, souffrance désirée? Scintillement d’une larme qui fait briller la vie, salit la mort sur ma joue aux pensées divulguées. |
ailen (Ailen)
Identificateur : Ailen
Inscrit: 9-2001
| Envoyé vendredi 18 août 2006 - 8h47: | |
live au second texte : Besoin de pénétrer une âme avide d'amour. Le demande au papier cherche, oui cherche pendant des heures à en éveiller l'écho et le trouve en elle. Oublie qu'elle peut en elle trouver cet amour. Ne sait pas sans doute que ses rares et seules fautes sont celles d'orthographe, ce péché devenu si véniel . Le crayon crisse, se vide de ses larmes violettes, et voilà que l'envie me vient d'être un buvard . Rose de préférence, ou Vert d'espérance. Ecris Minella, écris encore. |
Minella (Minella)
Identificateur : Minella
Inscrit: 8-2006
| Envoyé vendredi 18 août 2006 - 15h06: | |
Merci pour ta critique fort agréable, encourageante!C’est un bien beau buvard que celui de l’espoir, ma couleur favorite!mais faut il en gâcher pour de l’encre de chigne? Il me plait à penser que ces textes puissent être appréciés autant que je les déprécies… Encore merci |
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