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JG
| Envoyé mardi 23 mars 2004 - 18h48: | |
Poète... Sale type ! T'as les mots qui racolent sur une gueule d'inventaire Tout en haut sous ton front dans tes yeux d'acajous Qu'on dirait qu't'as fouillé dans l'tiroir à colères Qu'on dirait qu't'es tombé d'un nuage à genoux C'est la rime qui t'efface dans tes nuits de lumières Sous la lampe à déprime quand t'arrives contre jour Qu'on dirait qu't'as vendu des visages de misère Pour du vent qu'on imprime sur papier de velours Avec plein ton chapeau, avec plein ta vitrine. Plein tes rêves d'insensés, pour un coin dans ton cœur. Quand ta voix pour casser fait sa rime assassine. Face à tant d'éventails face aux pleurs pour des leurres . Dans tes planques halogènes au plancher trop chauffant. Quand tes mains te retiennent des claviers trop grinçants. À fouiller dans ta lettre les humeurs dans ta veine . À nous tendre des miettes à nous tendre du vent . Dans ta langue sans faux-pas découpée de rancunes. Dissipant des senteurs des couleurs du plein ciel. L'aube grise des pleurs ou tes yeux se consument. Aux visions camouflées sur fins fonds d'aquarelles. T'es du bluff pardonné du brillant dans ton ventre. Pour tes yeux parsemés de pépites aux éclats. Pour ton bec azuré des ivresses des encres. Pour ta mine crève-coeur à la tête des rois. T'as l'cheveux Rock n'roll et ta danse de derviche. T'as du rêve maquillé des faux airs du printemps. T'es du poil à gratter qu'a bouffé du caniche. À toujours rechercher dans la Rose des vents. C'est la clope que t'oublies en fumées de prières C'est l'amour qu'a jauni des absences et de toi C'est la trace dans tes lignes qu'ont fait l'tour de la terre Poursuivant ton nuage à demeure sous un toit T'es la mer bavarde quand les mauves transpirent Comme un cri qu'on effleure les matins rouges sang Des goélands au ressac où les gueules chavirent Où tu chantes les heurts au plus clair de tes dents À saper du kaki dans tes vertes rengaines À défendre ta plume… Il faut bien que tu vives… À la Une à la haine ton drapeau pour les cons Brancardier dans tes veines comme coule l'eau vive Aux syllabes noyées et la mort en sourdine Aux satires de l'ode dans tes sables mourants Au bastringue de Berlioz… d'Ophélie sa copine T'as la gueule au hasard à croquer du carcan T'es pas toi, tu t'consoles T'es tout l'monde et pourtant On dirait qu't'es poète, t'es du rêve qui fout le camp
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JACO
| Envoyé mercredi 24 mars 2004 - 17h05: | |
c'est tres beau,il y a du Férré la derriere .du Férré avec de nouvelles images ,aussi belles que les siennes,bravo et merci |
suz
| Envoyé lundi 29 mars 2004 - 13h25: | |
Chapeau. On sent de la gouaille, de la verve. Merci pour la lecture. |
Mariechristine (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine
Inscrit: 12-2003
| Envoyé mardi 30 mars 2004 - 11h15: | |
Pourquoi ne postes-tu pas ce texte dans le salon : Auteurs invités : 3 places à attribuer ? |
JG
| Envoyé mardi 30 mars 2004 - 17h44: | |
Parce que je ne me prends pas suffisamment au sérieux pour ça…Pis s’inscrire pour un seul texte considéré comme valable par certains et ignoré par d’autres, ça ne vaut même pas le détour… J’aime mieux lire les textes des autres, que d’aller isoler les miens, aux vues des cons et des hâbleurs… |
Mariechristine (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine
Inscrit: 12-2003
| Envoyé mardi 30 mars 2004 - 22h18: | |
Ma qué ! Qu'est-ce que tu racontes, Jacques ! Qui a nié ton talent ? Certes, ceux qui s'intéressent à toi peuvent te voir sur ton site. Mais faut-il encore tomber dessus. Plutôt confidentiel et moi je l'ai découvert par pur hasard. Puis des poèmes publiés sur un forum, ça ne permet pas d'avoir une vue d'ensemble de la production et du style d'un auteur. Or toi, tu as la quantité pour toi non ? outre la qualité. Bon, fais comme tu veux. Dommage. De toute façon, c'est à Marc qu'il revient d'élire les auteurs invités. Mais je voulais te dire que pour moi ton entrée dans le cercle de poesie.org lui apporterait une belle voix. |
Naroic (Naroic)
Identificateur : Naroic
Inscrit: 8-2001
| Envoyé samedi 03 avril 2004 - 13h57: | |
superbe texte, des images limpides et si évidentes que je les reprendrai moi même comme vérités tonnantes; une rythmique alerte et stupéfiante de se présenter si gracile sous le rouleau de la langue...bravo naroic |
suzanne
| Envoyé dimanche 04 avril 2004 - 14h01: | |
JG, il est ou ton site? ca me dirait d'aller voir. suzanne |
Anonyme
| Envoyé dimanche 04 avril 2004 - 22h01: | |
http://plombier95.nerim.net/Pageprincipale.html |
Anonyme
| Envoyé vendredi 09 avril 2004 - 1h24: | |
De la verve, un style indéniable, de l'humour larvé dans des vérités bien senties, un rythme costaud, tout pour(me, nous) plaire...Merci. Revisitant un peu ton oeuvre, tu m'as inspiré ça: COLERE SOURDE J’ai les mots qui dégueulent, impossible de me taire, Il me montent au front, me rosissant les joues, Ils se sont évadés d’mon tiroir à colères, Invectivant des hommes, que j’veux voir à genoux. Et ma rime s'épuise, en des nuits trop amères, Mes humeurs citadines, et mon sang n'font qu'un tour Quand vers moi sont tendus des visages de misère Poèmes qui s’escriment à semer de l’amour. C’est ma clope que j’oublie, qui fume de colère, Prières insensées, fureur de bon aloi, J’aurai beau dire, beau faire, même le tour de la terre, Un nuage obscurcit et mon cœur, et mon toit. Religions qui racolent, un trop long inventaire, Qui nous ferait tomber, d’un nuage, à genoux, Bluffs impardonnables, mensonges éphémères, De curés et d’imams, de rabbins un peu fous. Cette haine à la une, orchestrée par les cons, C’est la mort en sourdine, qui en donne le ton Supplique contre les guerres, brûle, papier d’Arménie, En de vaines volutes, pour des âmes meurtries. J’ressortirai aussi de ma boite à déprime Des rancœurs oubliées, piétinées par les gens, Un p’tit brin de malheur, que j’viens offrir en prime Aux maladroits chasseurs, qui ne tuent que le temps. J’ai des rêves déguisés, des airs de charlatan, Jamais une hirondelle ne fera mon printemps, Brancardier de l’espoir, je soutiendrai la rime De syllabes broyées, par des mains anonymes… A l’encre de l’ivresse s’abreuve mon brûlot Satire pour une ode, d'un poète falot, J’en ai plein ma vitrine, aussi plein mon chapeau, De ces histoires navrantes, qui vomissent leurs maux . RG
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Frédo
| Envoyé mercredi 14 avril 2004 - 15h30: | |
Entre sans faire un bruit au coeur de mes tourments Vois mon coeur épanché et ma cervelle vide Vois le trou noir béant que tes cieux limpides ont laissé dans l'horreur de mon enchantement. |
Frédo
| Envoyé mercredi 14 avril 2004 - 16h17: | |
Mon dieu! Emporté par la vigueur ébourriffante des vers de JG, et totalement nul dans l'utilisation du site, je me suis laissé allé à introduire quatre pauvres lignes là où elles n'ont rien à faire. Mille pardon et merci encore à JG. |
Ailen (Ailen) Identificateur : Ailen
Inscrit: 9-2001
| Envoyé mercredi 12 mai 2004 - 17h26: | |
salut JG !! ah mais oui arête de faire le; modeste ! tu écris vraiment bien et ce serait chouette de savoir enfin où te lire régulièrement quand on en a envie . tu me connais mais ne dis rien. ou écris à l'adresse que je mets bisous |
JG
| Envoyé jeudi 13 mai 2004 - 0h23: | |
http://plombier95.nerim.net |
_M_
| Envoyé mercredi 19 mai 2004 - 22h56: | |
Sois heureux metamec ,sois heureux... |
JG
| Envoyé mercredi 19 mai 2004 - 23h43: | |
C'est le nom d'un Cd Metamec ? Ca veut dire quoi exactement ? |
Anonyme
| Envoyé jeudi 20 mai 2004 - 21h28: | |
La rime te coule et tes mots se deroulent. J'ai lu entre tes lignes et j'ai respecte ton esprit digne. Propulse ton ebat et eleve-toi a leur debat. Fait vivre ta poesie, eternise son harmonie, fait de ta collection un livre de furie. Mon soutien, je te l'apporterais... LE POETE DU MYSTERE... |
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