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Ulyssia
| | Envoyé vendredi 21 mai 2004 - 12h47: | |
« Coucher nos ombres indécises
sous l’astre humide de nos rêves «
nom d'auteur inconnu
Blancheur ivoirine nouée
comme un biceps
soulèvera-t-elle l’argile pesante
pour qu’une source d’horizon
trouve le chemin des chansons
Ils étaient gais parfois
Les va-t-en guerre
Le premier jour
Marchaient au pas de l’illusion
Si blanche encore
En sa perspective de bleu
Où le soleil versait
A foison des tons d’espérance
Ils ont cru que le ciel d’ouest
Traçait une annonce de de fuhn
Ou de tramontane peut être
Quand le dessin de la montagne
S’est empourpré soudain
Quand le nuage enfumé
Est monté à l’assaut du monastère
Ils ont compris que feu et sang
Envahissaient la terre
On n’a plus vu que leurs chevelures
Courbées
On n’entendit plus que la note trop longue
D’une ritournelle brisée
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