Auteur |
Message |
W'r..H Vera
| Envoyé lundi 13 septembre 2004 - 8h55: | |
L’approche facile On s’approchait dociles On s’embrassait sans bruit Et soudain une caresse, une explosion de tendresse Une explosion d’amour Ça faisait mal et c’était bon. On était un Un corps, un esprit, c’était moi contre lui Un esprit, un corps, c’était une première mort L’approche habile On s’étreignait graciles On s’enlaçait soumis Son souffle sur ma bouche, mes lèvres sur son corps Une montée d’adrénaline Ça faisait mal et c’était fort. On était bien Un corps, un esprit, c’était moi sur lui Un esprit, un corps, c’était une deuxième mort L’approche tactile On s’accrochait fébriles On se mêlait conquis Sa main sur ma hanche, ma langue sur son être Une excitation naissante Ça faisait mal et c’était chaud. On était loin Un corps, un esprit, sur moi c’était lui Un esprit, un corps, c’était une troisième mort L’approche érectile On se joignait mutiles On se sentait ravis Son corps sur le mien, sa main sur mon sein Une entrée mutine Ça faisait mal et c’était vif. On n’était rien Un corps, un esprit, c’était moi et lui Un esprit, un corps, c’était une ultime mort Soupirs, gémissements, c’est un seul être qui se mouvait Exultation festive aux allures de mise à mort C’est souvent ensuite que l’Homme dort Mais… L’approche facile On se tenait dociles On restait sur le lit Le corps comme diable et diablesse Un brasier de sèves Ça faisait mal et c’était bon. Deux êtres humains Un corps, un esprit, mes bras appuyés Un esprit, un corps, c’était une autre mort L’approche habile Je me tournais gracile On restait dans l’oubli Mon dos contre son torse, son sexe entre mes cuisses Une puissante ardeur Ça faisait mal et c’était fort. Main dans la main Un corps, un esprit, mes cheveux agrippés Un esprit, un corps, encore une mort L’approche tactile On se tordait fébriles On se savait en vie Une main sur mon sexe, l’autre sur mon sein Une avalanche de plaisir Ça faisait mal et c’était chaud. Son sexe dans le mien Un corps, un esprit, mes cuisses envoûtées Un esprit, un corps, toujours la même mort L’approche érectile On se trouvait mutiles On se voyait maudits Sortant et venant, allant toujours plus loin Une chaleur ondine Ça faisait mal et c’était vif. Mon corps était le sien Soupirs, gémissements, c’est un seul être qui se mouvait Exultation festive aux allures de mise à mort C’est souvent ensuite que l’Homme dort Mais… Encore du désir Renaissant sans cesse Laissant passer la nuit Sur le lit, sur le sol, sur la table et dans le bain Un plaisir à en devenir fous Ça faisait mal et c’était vain. Deux assassins |
Tisam
| Envoyé lundi 25 octobre 2004 - 17h49: | |
voila un magnifique poème. on ne peut rien dire d'autre tellement il est beau. remerciements a l'auteur pour ses moments qu'elle as partagé. qu'elle a mis sur papier. Comment peut-on dessiner, par des mots ainsi placés, tellement bien agencés, les plaisirs que la vie nous as donnés? merci encore. c'était très fort. Tisam |
Jade Vuaillat (Jade)
Identificateur : Jade
Inscrit: 11-2001
| Envoyé lundi 25 octobre 2004 - 18h48: | |
Deux assassins... seize ans, elle quarante, lui Un jeu Thème passionnel deux assassins hier quand s'écrivaient les lignes de la vie à la folie... Eté indien, deux assassins destin |
W'r..H Vera
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 16h30: | |
A ce poême doux souvenirs de mon amour que j'ai vu partir de mes bras cet etre paranormal qui m'a abandonné à l'hopital A ce chrisanthème fou souvenir de cet adieu sans revenir et si fougeux sur son cheval il est mort sur leur étal A cet etre maints souvenirs de ceux que l'on désire amour si fort qu'il n'est banal et lui si mort d'acces fatal tout ça pour dire que ce que toi, tisam tu veux me dire par tes flammes me vient droit au coeur mais je ne jouis de ce malheur... l'amour est si loin lorsqu'on le voit mourir, alors que ce matin on l'avait simplement vu partir je le tenais encore dans mes bras lorsqu'encore plein de son charisme je le vis s'enfuir. Rupture d'anévrisme. |
|