Tes yeux pansent de leur complaisance
L'émoi amoureux et passionnel
Qui déchire mon coeur et mon corps,
Et entraîne ma peur et ma mort.
Parfois une voix danse en silence
Qui n'est qu'utopie émotionnelle,
Vertement vient vieillir et mourir,
Sans laisser choir l'espoir de souffrir
Au creux miséreux de ma mémoire
Morte et merveilleuse de tristesse.
Plaisirs martyrs de mon coeur encore
fort de ses efforts contre son sort.
Ma foie m'affolle de sa fortune
Eternelle et immuable et belle,
Désespérée et désespérante,
Pathétique, cynique et mécréante.
Lorsque, le soir, vient l'espoir d'y croire,
Le ciel maculé d'yeux de déesses,
C'est seul que s'étend mon corps usé
Sur le lit, las, de la chasteté,
Et que tes rires guident mes lunes
Aux firmament des amours cruelles:
Volonté éthérée de mon âme
A mon dam qui vient nourrir ma flamme.