(Intervenant non inscrit)
| | Envoyé lundi 09 janvier 2006 - 7h14: | |
« Qu’as-tu donc ce matin merveilleux ? »
Ma muse est malade en cette rose matinée de premier janvier.
Ces rêves ont fait un cauchemar.
La pauvre fleurs a vomit un jolie dégueulies tous dégelé, derrière les rosier du champs mouillé (ou des enfant habitent d’ailleurs un éphémère châteaux de brique en sable dupe. Ces enfants rêvent de crime soir et matin, mais c'est une autre maladie, pas si méprisable...).
« Qu’as-tu donc ce matin merveilleux ? »
Aux jardinets d’amour à lumière fade, ma muse ne s’amuse plus avec les trèfles à cinq feuilles et les palmes dorées qu’elle m’offrait ! (Quand je vous mentais, misérable lecteur à tête de punching-ball affamée de faux coup de poing.)
« Qu’as-tu donc ce matin merveilleux ? »
Ma muse s’abîme dans le chagrin…
C’est moins pour l’odeur de ta beauté, ô belle muse, que pour le despotique de ta langue, que j’ai léché tes chevilles avec la passion la plus essentielle.
« Qu’as-tu donc ce matin merveilleux ? »
ô ma muse ! Mes repentirs me pigmentent le visage ! Ne vois-tu pas, ces traînées de tomate qui s’étalent d’une oreilles à l’autre de la face blêmit du remord qui me sert de masque… ?
« Qu’as-tu donc ce matin merveilleux ? »
Je sais ! Je sais !
Mais alors que j’épiai dans l’ombre sécurisante de la ruelle quelconque, ces trois hommes au buste antique, robuste et beau, qui déchiraient tactiquement ta robe rose à motif de rose rouge, et qui enfilèrent tour à tour leurs phallus rageurs dans ton orifice jamais connut de mes doigts fins :
Était bien trop robuste, comme je l’ai dit plus haut, pour que ma lâcheté naturelle et entretenue avec fierté, ne s’épuise dans le poison de la vengeance… ou même, simplement de l’émoi.
Ne soit plus triste ô ma muse. Je suis le fautif, le lâche.
Mon amour éternel, mon grain de sable dans le désert de solitude :
Je t’aime.
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