Otta (Intervenant non inscrit)
| Envoyé mardi 21 mars 2006 - 16h30: | |
À toi Âme esseulée, à toi âme assoiffée À toi Âme incomprise, rebelle, insoumise À toi ces corps bohème et tête décoiffée À toi ces yeux rêveurs d'un dénouement surprise Ton reflet est gravé sur mes plafonds humides Hôtes de tes pensées qu'enfantent mes silences Et ton souffle givre mon verre jamais vide Du cocktail de larmes et de sueurs d'absence Âme! Je me voue à tes si belles promesses Mais Âme je t'avoue avoir peur et trembler Notre errance serait peut-être maladresse Chimère peut-être ce lointain champ de blé Ô Âme tu le sais combien cher est le prix De te servir et de t'être aimant et fidèle De croire que sans ailes vole l’hirondelle Ô Âme je le paie solitude et mépris Et ces fleurs splendides qui à tes pieds fleurissent Au contact de leurs mains, Âme se fanent, meurent Et tes fruits délicieux à leurs bouches périssent Sentiment d'injustice envahit et demeure Ô Âme le courage souvent me trahit Sous les dents affamées du destin et du temps Âme que faire quand volonté s'avachit Sous les terribles lances de leurs jugements Âme j'ai tout vendu pour nos rêves, suis nue Âme j'ai tout perdu en franchissant ta porte Âme sur leurs listes j'ai déjà disparu Fais que dans nos rêves je ne sois jamais morte |