La voie


Lorsque mon coeur conquis s'est pressé sur ton sein
Tu as joué du corps et sonné la battue,
Lancé contre ma peau ta meute d'asassins
Sensuels et armés de ces baisers qui tuent.

A mon coeur convaincu de ton tendre dessein
Tu as négligemment jeté quelques murmures,
Un nectar mélangé à l'acide malsain
Du mensonge incessant de ta désinvolture

Et quand mon coeur brisé s'est glissé dans tes mains,
tu as ri bruyamment, réjouie de ton crime,
Et tes yeux regardaient tes ongles inhumains
Jouer avec dégoût sur mes lambeaux sublimes.

Vincent