4h05 |
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4h05 | Au chevet de
l'aube la nuit s'agenouille et pose une main fraîche à fleur de rêve elle caresse l'aurore laiteuse (le sommeil frissonne bleu) |
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31.5.99 |
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4h27 | Premières senteurs humides
de cette journée qui s'annonce. Traces de rosée encore vierges, déjà tu es là, quelque part, Le film laissait peu de
place au rêve,
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1.6.99 |
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4h45 | Premiers rayons, ombres longues, le chant matinal d'un passereau isolé, ces fleurs qui déjà se tournent, effluves camphrées du sous-bois. Difficile de dire si cette journée qui naît, sera fraîche, lourde ou brûlante, elles commencent toutes roses Sobriété de cette écriture magique, force des mots absents, des espaces, Textes qui respirent, qui laissent sa place au lecteur, qui l'invitent dans ces méandres
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6h15 |
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6h15 | Coeur de ville,
poumon métallique, diesel âpre. Transpiration de la veille, nid de poule, ballottements. Au fond de la grisaille, un autre regard, une étincelle de folie. Juste un être debout. |
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23h09 |
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23h09 | Deux âmes dans la nuit Lune rêve. L'autre écrit " lune-rêve " et sourit. Mais qui rêve ? " Lune et l'autre " écrit l'une et sourit. |
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