Confortable, serein, je nécris
plus. Cette tension délicieuse qui mhabitait, discrètement sest essoufflée, coupant court à limpérieuse nécessité, de coucher sur le papier, de dire autrement ces sensations, trop fortes pour être entendues. Elle nest plus, et pourtant je garde cette envie de dire, de jouer avec les mots, de les faire résonner. Ce matin encore, les premières effluves de lautomne ont effleurés mes narines. Comment décrire ce léger camphré, cette odeur de mousse, de sous-bois annonçant la fin des beaux jours. Les images restent, longues promenades en forêt, dernière brise avant la neige, chaleur de cette main délicate les mots ne viennent plus A bientôt peut-être |
18 septembre 1998 |